Qui a-t’il de plus ennuyeux qu’un voyage où tout est prévu et où tous ce qui est prévu se passe comme prévu? Qui a-t’il de plus ennuyeux qu’un voyage dont le planning est tellement serré qu’on ne rencontre personne, qu’on voit trop de choses, trop vite, qu’on a même pas le temps de sentir les ambiances, de rêver ou de ne rien faire?
Rien.
D’ailleurs lorsque quelqu’un rentre de voyage et raconte ses aventures, ce dont il parle, ce n’est pas le fait que le petit déjeuner était super copieux, mais qu’il s’est perdu, qu’il a rencontré un type incroyable qui lui a montré sa ville avant de le remettre sur son chemin, qu’ils sont resté en contact et se revoient dans un mois.
Alors bien sûr, on ne parle de partir en tong escalader l’Everest sans un minimum de préparation, surtout dans le choix du modèle de tong, mais on voudrait offrir des pistes pour voyager autrement, avec ou sans tong. Car les voyages sont devenu des espaces de liberté de plus en plus petit, encerclés par la peur, les règles de sécurité de plus en plus drastiques, les intégrismes, le tourisme de masse et le réchauffement climatique.
Un périple, c’est bien, un voyage organisé, c’est… nisé.
Un voyage, s’imagine, en lisant, en apprenant une langue, en se renseignant avant le départ.
Un voyage se prépare, pas trop mais un peu quand même.
Un voyage se vit en étant le plus ouvert possible à tous ce qui s’offre à nous.
Un voyage se poursuit après le retour, avec la musique rapporté, les photos, les recettes de cuisine et les souvenirs.
Car le but du voyage est aussi le partage.
Avec Périple, on voudrait, déclencher, découvrir, suggérer, choquer, surprendre, amuser, donner envie, raconter, montrer, mais on compte sur vous pour faire la même chose.